Dans le département de Mayo Tsanaga, la rentrée scolaire est en cours malgré les défis posés par l’insécurité dans certaines localités. Le préfet Richard Marcel Tam a récemment effectué une visite dans la ville de Mokolo pour évaluer la situation dans les établissements primaires, secondaires et maternelles.
Le préfet a encouragé les enseignants à poursuivre leur travail malgré les conditions difficiles auxquelles sont confrontées d’autres localités touchées par l’insécurité. Il a souligné que le gouvernement met tout en œuvre pour assurer une année scolaire en toute sécurité.
Cependant, dans certaines localités telles que Tourou, Moskota et Assighasia, la situation reste tendue en raison des attaques répétées de la secte Boko Haram. En conséquence, environ une centaine d’établissements primaires et secondaires n’ont pas pu ouvrir leurs portes, car les parents sont davantage préoccupés par la sécurité et la nourriture de leurs enfants.
Les habitants de ces localités sont contraints de passer la nuit dans les montagnes, dans des conditions précaires, et de retourner dans leurs villages le matin, avec la peur au ventre. Les infrastructures scolaires ont été détruites par les attaques de Boko Haram, ce qui rend la situation encore plus difficile pour les familles.
Cependant, lors de sa visite, le préfet a promis aux habitants des zones d’insécurité un retour au calme grâce à l’installation d’une base militaire le long des frontières pour lutter contre la secte terroriste.
Il est important de souligner que malgré les difficultés, les élèves de Mokolo ont pu commencer les cours dans des salles de classe relativement sécurisées. Cependant, il est crucial que des mesures supplémentaires soient prises pour assurer la sécurité et la reprise des cours dans les localités touchées.
La situation dans le département de Mayo Tsanaga est complexe, mais nous espérons que les efforts du gouvernement et des autorités locales permettront de garantir une année scolaire sûre et productive pour tous les élèves.
