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Cameroun Actuel

[Opinion] : pouvait-on éviter l’hécatombe survenue à Mbankolo ?

Nous disons oui ! En faisant prévaloir l’État de droit dans lequel, populations locales et gouvernement respectent les clauses sur le respect des interdictions de ne pas s’installer dans des zones inconstructibles. Ma modeste contribution au débat sur l’événement de Mbankolo est de dire que,le Cameroun est régi par une gouvernance du laisser faire et du laisser aller. Il se donne à observer en effet que le libertinage est de mise dans notre société où exactement les populations dictent leurs lois sur ce qui est permis, et le gouvernement camerounais semble se complaire dans cette vision des choses.

On tend à donner trop de lattitude aux populations camerounaises pour devenir créateur de leur propre morale sociale en toute impunité.

Les lieux inconstructibles comme Mbankolo et partout ailleurs ne demandent pas d’être gérés avec laxisme. L’attention de tous les instants des services chargés de la gouvernance locale et du contrôle des sites accidentogènes devrait être de mise en tout temps.

Gouverner c’est prévoir , dit-on. Et la prévision devient en fait une arme redoutable d’efficacité pour l’État lorsqu’il l’implémente à souhait dans des contextes où l’assurance des risques de perturbation de la quiétude et de l’épanouissement des populations locales est entamée.

On pourrait donc dire que les responsabilités du drame de Mbankolo sont partagées,mais avec une très forte implication des services publics chargés du contrôle technique des espaces inconstructibles. Le laisser aller de ses services envers les populations qui s’y installent allègrement est incompréhensible,et laisse croire au laxisme et à l’inertie voulus par les administrateurs locaux qui devraient être les seuls responsables de l’hécatombe survenue à Mbankolo.

Force doit revenir à la loi. Et ceux chargés de l’appliquer devraient le faire sans sentimentalisme et avec toute la rigueur qui s’impose pour permettre de donner aux populations camerounaises soucieuses de s’installer dans les zones inconstructibles l’impression que nous sommes dans un Etat de droit.

Et ,il est important de respecter les lois en vigueur dans notre pays pour nous épargner des dangers comme celui de Mbankolo.

Pour ceux qui sont morts, une pensée pieuse pour eux avec l’idée qu’ils serviraient de leçon aux éventuels candidats qui choisissent les lieux publics non constructibles comme leurs lieux de prédilection pour se faire un logement à usage d’habitation.

Jean Paul Nna Mvondo, philosophe psychopédagogue.

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