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Le Cameroun sollicite le soutien du secteur privé dans sa lutte contre le paludisme

Le ministre camerounais de la Santé publique, Manaouda Malachie, a récemment annoncé que le Cameroun cherche à renforcer son partenariat avec le secteur privé pour financer sa stratégie de lutte contre le paludisme. Cette déclaration a été faite lors d’une conférence à Yaoundé, où les ministres de la Santé publique de 11 pays africains les plus touchés par le paludisme se sont réunis.

Les pays participants, dont le Burkina Faso, le Cameroun, le Ghana, le Mali, le Mozambique, le Niger, le Nigéria, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Soudan et la Tanzanie, se sont engagés à accroître le financement national des programmes de lutte antipaludique. Ces nations représentent environ 70% du fardeau mondial du paludisme.

Manaouda Malachie a souligné l’importance de l’implication du secteur privé dans la lutte contre le paludisme. Il a mis en avant les impacts économiques, tels que les pertes de journées de travail des parents et les manques à gagner pour les entreprises, dus aux conséquences de la maladie sur la scolarité des enfants.

Bien que certains opérateurs économiques africains aient déjà contribué au financement de la lutte antipaludique dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises, des préoccupations subsistent quant à l’utilisation efficace de ces fonds. Certains estiment que les investissements ne sont pas toujours utilisés de manière optimale.

La stratégie mondiale de lutte contre le paludisme pour la période 2016-2030, mise à jour en 2021, vise à réduire d’au moins 90% l’incidence du paludisme et la mortalité palustre d’ici à 2030. Le partenariat accru avec le secteur privé pourrait jouer un rôle clé dans la réalisation de ces objectifs ambitieux.

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