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Cameroun Actuel

Affaire Martinez Zogo : nouvelle « opération Épervier » au Cameroun, plusieurs ministres et hauts responsables interpellés

Paul Biya

Le Cameroun est secoué par une nouvelle vague d’interpellations dignes de l’opération « Épervier » qui avait marqué les esprits dans le passé. Cette fois, plusieurs ministres et hauts responsables se retrouvent sous les feux des projecteurs, soupçonnés de détournement de fonds importants.

Depuis 72 heures, les autorités, notamment la gendarmerie, mènent des interrogatoires discrets mais intensifs, dans le cadre d’une affaire d’État. Parmi les personnalités convoquées, les ministres Louis Paul Motazé et Nganou Djoumessie ont déjà été entendus par les hauts gradés du Service d’Études et de Documentation (SED), suscitant un flot d’interrogations quant aux motifs précis de ces interrogatoires.

Bien que peu d’informations aient filtré, ces interrogatoires seraient liés à des allégations de détournement de fonds publics d’ampleur significative, jetant ainsi une ombre sur la probité de certains membres du gouvernement.

Parallèlement, l’affaire Martinez Zogo, du nom du journaliste assassiné, prend une tournure inattendue avec l’audition du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, par la Direction de la Sécurité Présidentielle (DSP), sur instruction directe du président de la République.

Les détails de cette audition demeurent confidentiels, mais elle intervient à un moment crucial où les enquêteurs militaires semblent se rapprocher de la résolution du meurtre du journaliste. Les liens présumés entre Ferdinand Ngoh Ngoh et Martin Stéphane Savom, suspecté dans cette affaire, soulèvent des questions sur l’implication potentielle du secrétaire général dans ce crime.

Cette audition, qui fait suite à d’autres convocations de Ferdinand Ngoh Ngoh dans des affaires délicates par le passé, suggère une implication plus profonde dans les questions de sécurité et d’État. Les récents développements soulèvent des inquiétudes quant à la stabilité politique et à la gouvernance au Cameroun, alors que le pays est confronté à des allégations de coup d’État et à des suspicions de luttes de pouvoir au sommet de l’appareil gouvernemental.

Alors que le procès dans l’affaire Martinez Zogo s’ouvre, l’audition de Ferdinand Ngoh Ngoh soulève des questions cruciales sur la responsabilité et l’intégrité des hauts responsables, ainsi que sur les répercussions potentielles pour la stabilité politique du pays.

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