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Voici les potentiels successeurs d’Adolphe Moudiki à la tête de la SNH

Paul Biya a déjà acté le départ de Adolphe Moudki, Administrateur directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (Snh) qu’il a tenu néanmoins à humilier jusqu’au bout dans l’affaire Savannah malgré sa fidélité et sa loyauté.

La nomination de Harouna Bako, proche de l’homme à la Punk, à la tête de la Cotco, sonne comme l’ultime désaveu avant le coup de semonce que l’entourage de Paul Biya dit certain. Si rien ne change, ce départ devrait être effectif dans les tout prochains jours.

Avant, Paul Biya devra trancher et introniser un nouvel argentier des caisses noires de l’Etat. Il devra aussi serpenter entre divers intérêts aussi immenses que le pactole que génère la SNH.

Calmer les ardeurs de son épouse, Chantal Biya, qui milite toujours ardemment pour le maintien de Moudiki par l’intermédiaire duquel elle et Nathalie Moudiki gèrent la boîte, n’est pas le plus petit des obstacles à surmonter. Chantal et Nathalie sont toutes les deux, impliquées dans l’affaire Savannah, affaire dans laquelle Frank Biya a joué le missi dominici auprès des tchadiens sans succès si l’on s’en tient à l’issue de l’affaire.

Pour calmer son épouse, Paul Biya songerait sérieusement à son directeur de cabinet adjoint, Oswald Baboke. Seul hic : la Snh est une caisse noire et nonobstant la fidélité de ce dernier au couple présidentiel, il est jugé encore « jeune » pour la gestion des affaires stratégiques et complexes de la SNH.

Dans la zone économique exclusive du Cameroun, il n’est pas rare de croiser des blocs pétroliers exploités, sécurisés par le BIR et pourtant sans permis et donc officiellement inconnus du registre officiel… Oswald Baboke, bien qu’il nage dans du pétrole depuis plusieurs années, activité lucrative qui fait de lui l’un des fonctionnaires les plus fortunés, est donc jugé léger pour la fonction.

Dans le viseur du chef de l’Etat, deux ministres : Talba Malla, crédité d’une parfaite maîtrise du secteur pétrolier après des passages couronnés de succès à la tête de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH)et de la Société nationale de raffinage (Sonara). Sa candidature se heurte à l’opposition de la première dame qui ne voit pas en lui un homme ni flexible ni malléable.

Sur ce front, Chantal Biya compte un allié de poids : l’homme à la punk qui voit dans cette option, un risque de voir sa position fragilisée de part l’inévitable remaniement ministériel qu’une telle nomination obligerait.

La première dame qui manœuvre en coulisse contre le choix de Ibrahim Talba Malla, en froid avec l’homme à la punk, pousse en avant, à défaut de maintenir Adolphe Moudiki, la candidature du ministre de la Justice, Laurent Esso, qu’elle connaît.

Boris Bertolt

1 réflexion sur “Voici les potentiels successeurs d’Adolphe Moudiki à la tête de la SNH”

  1. Supputations… cogitations… conditionnel à foison… en d’autres termes, pour l’instant, rien de rien…

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