Les faits se sont déroulés le 9 septembre 2023, lorsque la petite Galabe Kingsley Sama a été victime d’une crise de grippe et a été emmenée en urgence au Centre de Santé Intégré de Baligham pour recevoir des soins médicaux.
Selon les parents, après que les narines de leur enfant aient été nettoyées à l’aide de sérum physiologique, l’infirmière de service, qui est également l’assistante du chef de poste et l’épouse du chef de poste, a administré des injections d’Ampicilline 1G, PCM 300mg et Dexa 4mg. Après ces injections, le couple est rentré chez lui pour observer l’évolution de leur bébé.
Le lendemain, le dimanche 10 septembre, ils sont retournés au centre pour une observation du médecin. Le chef de poste, Franklin Bomki Jaidze, a ajouté d’autres médicaments pour le bébé, selon le couple. Cependant, les nouveaux médicaments ont provoqué des réactions négatives chez le nourrisson, qui a commencé à montrer des signes de pression.
Malheureusement, malgré la reconnaissance de sa faute par le chef de poste, aucune mesure concrète n’a été prise pour rendre justice au couple. Face à cette situation, le couple a écrit une lettre au Sous-préfet de la Subdivision de Santa le 12 octobre 2023, dans l’espoir d’une réaction prompte.
Ils ont également porté l’affaire devant le Tribunal de Grande Instance de Mezam et le Conseil d’Etat. Cependant, l’accusé n’a pas répondu à deux convocations de la Gendarmerie.
Le couple est convaincu qu’une surdose et des drogues dures ont été administrées au bébé, entraînant la destruction de ses reins. Ils appellent donc à ce que la justice suive son cours, afin que la vérité éclate et que justice soit rendue.
Cette histoire tragique soulève des questions cruciales sur la sécurité et la qualité des soins médicaux dispensés dans notre société. Il est essentiel que les autorités compétentes mènent une enquête approfondie pour établir les faits et prendre les mesures nécessaires pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent à l’avenir.
