fbpx

Cameroun Actuel

« Survivre à l’injustice » : le récit poignant de Michel Thierry Atangana sur ses années de détention au Cameroun

Le 28 mars, la France accueillera la sortie d’un livre poignamment intitulé « Survivre à l’injustice », où Michel Thierry Atangana dévoile les années éprouvantes qu’il a passées en détention au Cameroun, ainsi que son combat pour que la France prenne des mesures en faveur des Français détenus à l’étranger.

Arrêté dans le cadre de ses fonctions de vice-président du Comité de pilotage et de suivi des travaux routiers (Copisur) en 1997, Atangana fut accusé, aux côtés de Titus Edzoa, de détournements de fonds. Le Copisur, placé sous l’autorité du secrétaire général à la présidence, avait pour mission d’attirer des investissements dans les infrastructures routières.

Après 17 ans de détention, dont cinq en isolement, Atangana a été libéré en 2014 suite à l’intervention de l’ancien président français François Hollande. Cependant, sa libération n’a pas mis fin à son combat. Ingénieur financier de profession, il a depuis multiplié les actions pour que son calvaire serve de base à un statut protégeant les Français détenus à l’étranger.

Dans son premier livre, « Otage judiciaire », Atangana dénonce son incarcération « pour rien » et accuse les autorités françaises de laxisme. Il revendique le soutien total du président Emmanuel Macron et exige l’application stricte des instructions données concernant son dossier.

Au-delà de sa propre réhabilitation, Atangana milite ardemment pour l’instauration d’une législation visant à protéger les ressortissants français emprisonnés à l’étranger. Il insiste sur le fait qu’il est une victime collatérale de la politique et appelle à être rétabli dans ses droits civiques.

Soupçonné d’être proche de Titus Edzoa, un ancien allié politique de Paul Biya, Atangana estime être une victime de l’instabilité politique de son pays d’origine. Il réclame désormais une réhabilitation complète de ses droits et une reconnaissance de son innocence.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières nouvelles

Suivez-nous !

Lire aussi