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Scandale à l’Assemblée nationale : des députés dénoncent un management défaillant

Une atmosphère de scandale plane sur l’Assemblée nationale camerounaise alors que des députés, préférant rester anonymes, lèvent le voile sur ce qu’ils qualifient de management défaillant et toxique au sein de la chambre basse du parlement.

La session de mars de l’Assemblée nationale, censée être un moment crucial pour débattre des questions cruciales pour le pays, est entachée par des révélations choquantes. Des députés, s’exprimant sous couvert d’anonymat, ont dénoncé publiquement l’absence d’eau et d’électricité dans les locaux de l’Assemblée.

Selon les dires d’un député, depuis le 27 mars dernier, les parlementaires sont privés d’eau et d’électricité à l’hôtel des députés. Une situation qu’il qualifie de « véritable honte planétaire », attribuant cette coupure à une facture impayée de 122 millions de FCFA auprès de la société d’électricité Eneo.

Les dénonciations vont plus loin, mettant en lumière un système de gestion corrompu et négligent. Des accusations de détournement de fonds destinés au fonctionnement de l’hôtel des députés ont été portées, pointant du doigt une poignée de personnes qui profiteraient du système au détriment de leurs collègues et du bon fonctionnement de l’institution parlementaire.

Le témoignage d’un député révèle une réalité alarmante où l’informatisation des services est boudée, où la qualité des équipements et des repas est déplorable, et où les fonds alloués à l’hôtel des députés semblent disparaître mystérieusement dans les poches de quelques individus peu scrupuleux.

Le tableau dressé par ces dénonciations est celui d’un comité de gestion inefficace, composé de députés plus intéressés par leurs perdiems que par la qualité des services offerts aux parlementaires. Ces révélations font écho à une frustration croissante parmi les députés, qui réclament un changement radical dans la manière dont l’Assemblée nationale est gérée.

En ces temps de ramadan et de semaine Pascale, les députés appellent à une réforme urgente du système, mettant fin au règne des médiocres, des méchants et des voraces qui semblent avoir pris en otage l’institution parlementaire. Le message est clair : il est temps de changer de logiciel managérial et de mettre un terme à cette culture de corruption et de négligence qui nuit à la réputation et à l’efficacité de l’Assemblée nationale camerounaise.

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