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Niger : le président Bazoum, une « arme sensible » entre les mains des putschistes

Les chefs d’état-major des pays membres de la Cédéao devraient se réunir ce samedi 12 août à Accra, au Ghana, et non à Abuja chez le président Tinubu comme ce fut le cas jusqu’ici. Pour des « raisons techniques », cette 3ème réunion sur l’éventualité d’une intervention de force au Niger ne se tiendra plus.

Selon un des proches de Mohamed Bazoum, les nouveaux maîtres de Niamey ont brandi « la menace » de s’en prendre à lui si une intervention armée avait lieu, rapporte Jeune Afrique.

« L’intervention va être risquée, il en est conscient, il considère qu’il faut un retour à l’ordre constitutionnel, avec ou sans lui », car « l’état de droit est plus important que sa personne », a confié à l’AFP un des conseillers du président déchu Bazoum.

La menace d’une intervention de force avait été évoquée pour la première fois par les dirigeants ouest-africains le 30 juillet, sans aucun effet. Les missions de pourparlers envoyées à Niamey, notamment une délégation conjointe de la Cedeao, de l’Union africaine (UA) et de l’ONU, ont été refusées. Un émissaire des Etats Unis s’est également heurté à un mur.

Pendant ce temps, les militaires putschistes à l’origine du coup d’Etat qui a déposé le président Bazoum continuent de légitimer leur gouvernance en mettant en place un gouvernement de transition.

ATS

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