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Des résidences appartenant au rappeur américain Sean Combs, alias « P. Diddy », ont été perquisitionnées lundi par des agents fédéraux aux Etats-Unis, selon une source proche du dossier. La star du hip-hop est au centre de poursuites pour viol et agressions sexuelles.

Des policiers armés sont entrés dans des propriétés luxueuses de la star du rap à la fois sur la côte ouest et la côte est des Etats-Unis. Le bureau d’enquête du département de la Sécurité intérieure de New York a annoncé dans un communiqué avoir mené des actions aux côtés des antennes de Los Angeles et Miami, ainsi que des forces de l’ordre locales.

Une source proche du dossier a confirmé à l’AFP que Sean Combs était la cible de ces perquisitions. Plusieurs médias de Los Angeles avaient auparavant identifié une résidence perquisitionnée dans un quartier cossu de la ville comme étant associée au rappeur et producteur Sean Combs.

Et le média people TMZ a déclaré avoir obtenu des images d’une perquisition dans une propriété au bord de l’eau à Miami, en Floride, également associée à P. Diddy. Les enquêteurs n’ont pas indiqué immédiatement les raisons de ces perquisitions. Mais elles interviennent au moment où le rappeur est en pleine tourmente judiciaire, faisant face à plusieurs plaintes, en lien avec des faits remontant pour certains à plusieurs décennies.

« Conduite dépravée »

A la mi-novembre, l’ancienne compagne de Diddy, la chanteuse de R&B Cassie, avait été la première à déposer plainte au civil pour viol et violences physiques contre le rappeur. Deux jours plus tard, ils avaient annoncé un accord « à l’amiable » dont les détails n’ont pas été divulgués.

La plainte de la chanteuse accusait la star du rap d’avoir eu un « comportement violent » et « des exigences déviantes » durant « plus d’une décennie ». Elle expliquait qu’elle avait été battue à maintes reprises, et forcée à des relations sexuelles filmées avec des hommes prostitués.

Depuis, deux autres femmes ont porté plainte, dont une, à visage découvert, l’accusant de l’avoir « droguée, et agressée sexuellement » en 1992. Cette plaignante assure qu’il avait filmé la scène et diffusé la vidéo en guise de « revenge porn », une pratique visant à dévoiler publiquement des images sexuelles généralement non consenties pour se venger d’une personne.

En décembre, le rappeur a également été visé par une plainte au civil à New York…

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