Le succès récent de Diomaye Faye, protégé d’Ousmane Sonko, lors des élections présidentielles au Sénégal, a attiré l’attention et suscité des discussions sur la présidentielle 2025 au Cameroun.
À seulement 43 ans, cet entrepreneur est devenu une figure majeure de la politique sénégalaise, ouvrant la voie à une nouvelle génération de leaders dans un pays où la jeunesse est rarement au pouvoir. Ce phénomène a ravivé le débat sur le leadership et la gouvernance au Cameroun, à l’approche de l’élection présidentielle de 2025.
Dans ce contexte, Marlène Emvoutou, femme d’affaires et figure politique au Cameroun, a exprimé son soutien à cette tendance émergente.
« Alors que les Camerounais s’apprêtent à reconduire un homme de 92 ans pour un septième mandat, les Sénégalais ont choisi de confier leur destin à un jeune de 43 ans… Si Cabral Libii pense qu’il va perdre les élections en 2025, c’est son problème. Même par la force, il sera président. Trop, c’est trop, » a-t-elle affirmé.
Les paroles de Marlène Emvoutou reflètent un sentiment croissant au Cameroun en faveur d’une plus grande représentation de la jeunesse dans la gouvernance du pays. L’idée d’une transition vers une nouvelle génération de leaders est de plus en plus soutenue, soulignant ainsi l’importance d’une gouvernance plus dynamique et représentative.
Dans un pays comme le Cameroun, où le président Paul Biya règne depuis plus de 42 ans, il est crucial de voir comment cette dynamique évoluera en prévision des élections de 2025. Malgré les défis internes au sein de l’opposition et les luttes au sein des partis politiques, l’idée d’un renouveau politique incarné par une jeunesse dynamique continue de gagner en importance et en soutien.
Je suis d’avis avec vous mais il ya un mais: comment cela sera-t-il possible ne s’intéressent pas à la chose politique ?