La communauté juridique du Cameroun est en deuil suite au décès tragique de Me Willy Robert Siewe Mbetzoua, survenu le 9 mars 2024 à Douala. Cet avocat, en voie de prestation de serment au barreau du Cameroun, a été victime d’une agression brutale qui a coûté la vie à ce jeune professionnel prometteur.
Les circonstances de cette tragédie sont à la fois choquantes et déchirantes. Me Willy Robert Siewe Mbetzoua, également connu sous le nom de Prince Bakotcheu, était un avocat accompli, exerçant au barreau de Kigali au Rwanda et sur le point de rejoindre le barreau du Cameroun. En outre, il venait de commencer un nouveau poste de juriste au siège de la Régionale Banque à Yaoundé, une ascension professionnelle qui s’est brutalement interrompue.
Selon les témoignages de membres de sa famille, Me Willy a été attaqué dans une agression d’une rare violence. Il aurait reçu au moins six coups de poignard à divers endroits de son corps, dont un à la poitrine droite, entraînant une hémorragie interne fatale. Malgré les efforts des médecins de l’hôpital général de Douala, la blessure était trop grave pour être soignée, et Me Willy a succombé à ses blessures.
Cette perte tragique laisse un vide immense dans la communauté juridique du Cameroun et au-delà. Me Willy Robert Siewe Mbetzoua était non seulement un avocat talentueux mais aussi un individu apprécié et respecté. Sa mort prématurée a suscité une onde de choc parmi ses pairs et ses proches.
À l’heure actuelle, la famille et les collègues de Me Willy se retrouvent dans l’incompréhension et la douleur. Son corps a été transporté à Bafang et déposé à la morgue, tandis que les enquêtes sur les circonstances exactes de son décès se poursuivent. Les détails sur les funérailles et les hommages rendus à ce brillant avocat seront communiqués ultérieurement.
En cette période de deuil, la communauté juridique du Cameroun rend hommage à la mémoire de Me Willy Robert Siewe Mbetzoua, un homme dont le talent, le dévouement et la gentillesse laisseront une empreinte indélébile dans les cœurs de ceux qui l’ont connu.
