fbpx

Cameroun Actuel

Le Collectif des organisations des enseignants du Cameroun réclame un statut spécial

Les principaux syndicats des enseignants au Cameroun, regroupés au sein du Collectif des organisations des enseignants du Cameroun (Corec), ont mis en avant la demande d’un statut spécial pour les enseignants. Cette revendication a pris le devant de la scène, dépassant même la question du paiement de la dette due aux enseignants et celle de l’uniformisation des actes de carrière.

Lors d’une réunion à Yaoundé le 21 décembre dernier, le SECA (Syndicat des enseignants du Cameroun pour l’Afrique), l’Intersyndicale, et le mouvement On a trop supporté (OTS) ont uni leurs forces au sein du Corec pour faire pression sur le gouvernement. Leur objectif est clair : obtenir l’application d’un statut spécial pour les enseignants, considérant cette mesure comme une nécessité pour améliorer leurs conditions de travail.

Bien que tous les groupes syndicaux soient d’accord sur la revendication d’un statut spécial, des divergences existent quant aux modalités de la négociation. Le Corec a été créé dans le but de rassembler les principaux acteurs syndicaux et de présenter un projet de statut spécial consensuel lors de discussions avec le gouvernement. Pour ce faire, un forum national de l’éducation est prévu, qualifié par certains de « états généraux de l’éducation » après ceux de 1995.

Cependant, des voix discordantes estiment que discuter du statut spécial pendant le forum de l’éducation risque de compromettre ce projet, similairement à l’expérience des résolutions des états généraux de 1995. Certains craignent que des sujets importants tels que la suppression du probatoire ou la gratuité de la scolarisation pour les enfants des enseignants soient relégués au second plan.

Malgré ces divergences, le Corec a décidé d’une trêve provisoire dans la grève en cours afin de préparer au mieux le forum de l’éducation. Le président de la République, dans son discours du 31 janvier dernier, avait appelé à un dialogue constructif entre le gouvernement et les enseignants, offrant une opportunité pour aborder ces questions cruciales liées au secteur éducatif au Cameroun.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières nouvelles

Suivez-nous !

Lire aussi