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Le Cameroun obtient 23 milliards de Fcfa du Fonds vert pour le climat en 10 ans

Le Cameroun a récemment fait une avancée significative dans sa lutte contre les effets néfastes du changement climatique. Selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) intitulé « Perspectives économiques en Afrique centrale 2023 », le pays a réussi à obtenir un financement de 23 milliards de Fcfa (environ 38,5 millions de dollars) du Fonds vert pour le climat (FVC) au cours des dix dernières années.

Le FVC, mécanisme financier de l’Organisation des Nations unies rattaché à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, vise à transférer des fonds des pays les plus avancés vers les pays les plus vulnérables pour mettre en place des projets de lutte contre les effets du changement climatique et d’adaptation à celui-ci.

Dans la région de l’Afrique centrale, qui comprend le Cameroun, le Congo, la Guinée-équatoriale, le Tchad, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo et le Gabon, un total de 169,431 milliards de Fcfa (environ 284 millions de dollars) ont été alloués depuis la création du FVC en 2010.

Selon la BAD, les pays d’Afrique centrale ont reçu en moyenne 41 millions de dollars de financements climatiques, tandis que la moyenne africaine s’élève à 91 millions de dollars. Cette disparité peut s’expliquer par le fait que trois pays de la région – le Gabon, le Congo et la Guinée-équatoriale – sont des pays à revenu intermédiaire, attirant ainsi moins de fonds.

Le classement des pays bénéficiaires de ces financements place la République démocratique du Congo en tête avec 47,237 milliards de Fcfa (environ 79,18 millions de dollars) encaissés, suivi du Tchad avec 44,475 milliards de Fcfa (environ 74,8 millions de dollars), de la République centrafricaine avec 23,724 milliards de Fcfa (environ 39,9 millions de dollars), du Cameroun avec 22,891 milliards de Fcfa (environ 38,5 millions de dollars), du Congo avec 17,231 milliards de Fcfa (environ 28,98 millions de dollars) et du Gabon avec 13,381 milliards de Fcfa (environ 22,43 millions de dollars). Seule la Guinée-équatoriale n’a pas réussi à obtenir de financement de cette institution.

Les secteurs bénéficiaires de ces financements comprennent l’agriculture, la foresterie et l’affectation des terres, la gestion des ressources en eau, l’élevage et la protection côtière. Ces domaines sont en adéquation avec les activités du FVC, qui finance trois domaines stratégiques d’intervention : l’adaptation, l’atténuation et le transversal. Cependant, il est important de noter que les financements visent principalement l’atténuation plutôt que l’adaptation, alors que les pays africains ont principalement besoin de financements pour s’adapter aux changements climatiques.

En plus du FVC, le Cameroun bénéficie également du soutien d’autres institutions multilatérales et de partenaires bilatéraux pour le financement du changement climatique. Cependant, il est évident que ces ressources ne sont pas encore suffisantes pour faire face aux défis climatiques auxquels le pays est confronté.

Afin de renforcer davantage les financements liés au changement climatique, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a récemment présidé un atelier de sensibilisation des acteurs de l’administration sur le marché du carbone. L’objectif est de faire du marché du carbone une source de financement plus importante pour le budget de l’État. Cependant, cela nécessite la réalisation du bilan carbone du pays, qui permettra de déterminer la quantité de carbone stockée par le pays suite à ses différentes

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