L’ancien président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, a récemment déclaré lors d’une conférence de presse à Abidjan que redevenir président n’était plus une obsession pour lui. Radié des listes électorales et ne pouvant donc pas voter aux élections locales du 2 septembre prochain, M. Gbagbo a affirmé qu’il était désormais disponible pour une candidature à la prochaine élection présidentielle en 2025.
M. Gbagbo a déclaré: « J’ai voulu être président, je l’ai été (…), mais ce n’est plus une obsession ». Malgré cela, il reste ouvert à la possibilité de se présenter à nouveau si ses camarades estiment qu’il est le meilleur candidat pour les échéances à venir. Il a souligné sa disponibilité à travailler avec eux dans ce cas.
Acquitté par la justice internationale des accusations de crimes contre l’humanité liés à la crise post-électorale sanglante de 2010-2011, M. Gbagbo est toujours sous le coup d’une condamnation à 20 ans de prison en Côte d’Ivoire pour le « braquage » de la Bceao en 2011.
En ce qui concerne le coup d’État au Niger, M. Gbagbo s’est prononcé contre une éventuelle intervention militaire de la Cedeao pour rétablir l’ordre constitutionnel. Il a exprimé son souhait de voir le président Bazoum libéré, mais il a également souligné que la guerre serait « la plus idiote » et a appelé l’organisation sous-régionale à se concentrer plutôt sur la lutte contre les terroristes qui sévissent au Sahel.
Bien que redevenir président ne soit plus une obsession pour Laurent Gbagbo, sa disponibilité pour une candidature future montre qu’il reste engagé dans la vie politique de la Côte d’Ivoire. Son acquittement par la justice internationale et sa condamnation en Côte d’Ivoire soulignent les divisions persistantes dans le pays. Sa position sur le coup d’État au Niger met en évidence sa préoccupation pour la stabilité régionale et la lutte contre le terrorisme. L’avenir politique de Laurent Gbagbo reste donc un sujet à suivre de près.
