L’ancienne star des Super Eagles, Jay Jay Okocha, a exprimé des critiques acerbes à l’égard du calendrier de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), soulignant les défis que cela pose aux joueurs africains et suscitant des interrogations sur l’équité dans le monde du football.
La CAN, étant programmée en plein milieu de la saison, crée une discorde entre les clubs européens et les sélections nationales africaines. Cette situation a incité certains clubs à inclure des clauses dans les contrats des joueurs africains pour les empêcher de rejoindre leurs équipes nationales pendant la période de la compétition.
Okocha a vivement critiqué cette programmation, soulignant le traitement différencié entre les compétitions internationales. Il a soulevé le paradoxe où la Coupe du Monde a été déplacée en décembre pour des raisons climatiques, tandis que la CAN reste positionnée en janvier, sans réelle prise en compte des conséquences pour les joueurs et les clubs.
« Ils ont rendu les choses tellement difficiles pour les joueurs africains en jouant en janvier ou en commençant la saison et la pause hivernale très, très tôt. S’ils peuvent déplacer la Coupe du monde en décembre à cause de la chaleur pour satisfaire les nations qui y participent, pourquoi ne peuvent-ils pas faire quelque chose pour la Coupe des nations et travailler ensemble pour que cela n’affecte personne ? » a exprimé Okocha, pointant du doigt le manque de flexibilité autour de cette compétition.
Il a également souligné le double standard observé dans le recrutement des joueurs, où certains entraîneurs refusent de signer des joueurs africains en raison de la fenêtre de janvier pour la CAN, mais n’éprouvent pas les mêmes réticences à recruter des joueurs d’autres régions pour des compétitions estivales telles que la Copa America.
Les commentaires de Okocha mettent en évidence un problème systémique dans la planification des compétitions internationales, soulevant des questions sur l’équité et la prise en compte des contraintes des joueurs africains, tout en soulignant la nécessité d’une réforme pour harmoniser le calendrier international du football.
