Une situation tendue secoue la ligue régionale du Centre au Cameroun. Les arbitres, en grève pour réclamer le paiement de leurs arriérés, se voient désormais confrontés à une demande inhabituelle du comité provisoire de gestion présidé par AWOUMOU FLORENT : présenter une lettre d’excuse pour leurs revendications.
Cette demande, considérée comme paradoxale par les concernés, intervient alors que les arbitres réclament simplement le paiement intégral de leurs primes accumulées sur deux années de matches de la Coupe du Cameroun et du championnat passé, la levée d’une suspension jugée abusive d’un de leurs collègues, et le report des tests de maintien et de rétrogradation.
En plus de cette exigence surprenante, le comité a décidé de procéder à ces tests de manière unilatérale, sans prendre la peine de chercher un terrain d’entente avec les arbitres en grève. Récemment, ces derniers ont été convoqués à une réunion informelle qui s’est soldée par des menaces et des intimidations, exacerbant les tensions déjà vives.
Cette situation conflictuelle, loin de trouver une issue, s’aggrave davantage. Les arbitres continuent de revendiquer leurs droits légitimes, dénonçant des mesures de rétorsion et des actions arbitraires de la part du comité.
En réponse à ces événements, les instances dirigeantes du football au Cameroun sont interpellées pour trouver une solution pacifique à ce conflit. Les arbitres grévistes maintiennent leur détermination à obtenir satisfaction sur leurs revendications et appellent à un dialogue constructif pour régler cette crise qui impacte le fonctionnement de la ligue régionale du Centre.
