La terreur règne dans plusieurs villes du Cameroun alors que la criminalité atteint des niveaux alarmants, exposant la vulnérabilité des citoyens face à une escalade meurtrière qui secoue le pays. La semaine dernière a été marquée par une série d’assassinats, plongeant les populations dans un climat de peur et d’incertitude croissantes.
À Douala, la métropole économique, les habitants sont confrontés à une insécurité croissante. Dans le quartier Makea 2, jadis paisible, un jeune a été tué lors d’une attaque perpétrée par un criminel connu sous le nom de DJIBILLA. Cette tragédie a choqué et traumatisé la communauté locale, qui lutte désormais avec la peur au quotidien.
Dans le quartier Bonamoussadi, un autre acte odieux a été perpétré. Après une soirée arrosée, Kamga Joël a violemment agressé une jeune femme, lui arrachant une oreille dans un accès de rage. Ces actes de violence brutale sont devenus trop fréquents, laissant les résidents de Douala dans un état de vulnérabilité et de désespoir croissants.
La capitale économique n’est pas seule à être touchée. À Nkoteng, dans la région du Centre, un cas de violence domestique a dégénéré en meurtre. Une jeune femme a été sauvagement assassinée par son mari, avec la complicité de son beau-père. Ces crimes atroces soulignent la montée en puissance de la criminalité, alimentée par des lacunes sécuritaires et l’attentisme des autorités.
L’impunité semble régner alors que les citoyens se sentent de plus en plus abandonnés par les forces de l’ordre. La série d’assassinats a ravivé les inquiétudes quant à la capacité du gouvernement à garantir la sécurité de ses citoyens. Face à cette menace grandissante, des mesures urgentes sont nécessaires pour renforcer la sécurité publique et restaurer la confiance des citoyens dans les institutions chargées de les protéger.
