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L’Ukraine a subi vendredi des frappes nocturnes massives qui ont fait au moins cinq morts et entraîné des coupures d’électricité d’ampleur. Un porte-parole du Kremlin a reconnu dans une interview que la Russie était « en état de guerre » après deux ans d’euphémismes.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des bombardements russes d’ampleur ont visé plus particulièrement le réseau énergétique ukrainien. L’armée russe a assuré avoir agi en représailles aux récentes attaques contre les régions situées à la frontière de l’Ukraine, qui étaient elles-mêmes des réponses aux bombardements quotidiens des villes ukrainiennes.

Au moins cinq personnes ont été tuées et une vingtaine blessées, selon les autorités locales et nationales, dans les régions de Zaporijjia (sud) et de Khmelnytsky(ouest).

A Moscou, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a admis que la Russie se trouvait « en état de guerre ». Depuis le début de l’invasion, en février 2022, le Kremlin a réprimé à coups d’amendes et de peines de prison l’utilisation du mot « guerre » pour imposer l’euphémisme d' »opération militaire spéciale ».

Des responsables russes avaient parfois utilisé ce terme mais en référence au conflit qu’ils accusent les Occidentaux de mener contre la Russie par l’intermédiaire de l’Ukraine. « Cela a commencé comme une opération militaire spéciale mais, dès que (…) l’Occident collectif a participé à tout cela aux côtés de l’Ukraine, pour nous, c’est devenu une guerre », a déclaré M. Peskov dans un entretien avec le média « Argoumenty I Fakty ».

Coupures de courant

Les forces russes ont lancé dans la nuit plus de « 60 Shahed (un drone explosif de fabrication iranienne, ndlr) et presque 90 missiles de différents types », a énuméré le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.

Selon lui, les cibles de cette attaque étaient « des centrales électriques, des lignes de haute tension, un barrage hydroélectrique, des résidences et même un trolleybus ». Des coupures d’électricité ont été relevées dans au moins sept régions ukrainiennes.

La seconde ville d’Ukraine, Kharkiv, qui comptait avant-guerre près d’un million et demi d’habitants, est privée d’électricité et de chauffage car les bombardements ont « sévèrement endommagé » les infrastructures énergétiques, a déploré son maire Igor Terekhov, estimant qu’il s’agissait de l’attaque la « plus puissante »…

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