A la suite des concertations menées avec les forces vives des arrondissements de Biwong-Bane et de Biwong-Bulu, fils et filles de ces arrondissements sont désormais main dans la main pour les causes de l’épanouissement des populations.
Le mercure de la haine et de la tension est retombé très bas dans les arrondissements de Biwong-Bane et Biwong-Bulu. La série de réunions de crise conduite par le Préfet du Département de la Mvila a donné l’opportunité aux uns et aux autres de se libérer, de se lâcher pour exprimer leur points de vue sur l’origine des crises qui ont paralysé le fonctionnement de ces deux communes depuis plusieurs mois. Biwong-Bane et Biwong-Bulu étaient devenus des volcans actifs pouvant entrer en éruption à tout moment.
Pour Syliac Marie Mvogo le Préfet du Département de la Mvila « il fallait applanir les dissensions et permettre aux magistrats municipaux de donner la bonne information dont les populations cibles ont besoin. Et vous avez bien noté cette ambiance suffisamment détendue au sortir de ces rencontres« .
Pour un développement participatif
C’est une nouvelle ère qui se lève donc pour les communes de Biwong-Bane et Biwong-Bulu. Une dynamique d’ensemble qui va impulser à coup sûr une synergie d’action permanente emprunte de la détermination et l’engagement des forces vives à regarder dans la même direction pour le plein épanouissement des populations. C’est en ce sens qu’il faut lire l’entrée en scène du Préfet du Département de la Mvila pour ramener les forces vives à la raison.
Conforter les maires dans leur travail
Effectivement dans ces localités la sérénité constitue un atout et un facteur important pour assurer aux populations les commodités nécessaires pour leur plein épanouissement. Pour se faire les maires chevilles ouvrières de cette dynamique de développement ont besoin de la sérénité, de la tranquillité, de l’accompagnement et de l’encadrement des conseillers municipaux et des autres forces vives. Les participants à ces concertations menées l’autorité administrative ont adhéré à l’unanimité à ce nouveau pacte d’apaisement et de franche collaboration.
Selon Syliac Marie Mvogo, « il est important que tout le monde comprenne bien que la commune n’est pas une entité à part entière à l’intérieur de l’État car le système de décentralisation adopté au Cameroun est une décentralisation administrative où l’autorité administrative est délégataire du pouvoir du contrôle de légalité des actes pris et posés par les Maires. De fait il a le rôle de guidance et de garde-fous parceque les deniers communaux sont des deniers publics et dans un contexte de bonne gouvernance le simple citoyen s’intéresse de plus en plus à la gestion de la chose publique« .
Dans une démarche synergique le Préfet du Département de la Mvila annonce d’ailleurs des descentes sur le terrain dans deux mois pour évaluer l’état de mise en valeur des recommandations stratégiques issues de ces concertations.
Consty ZANG
