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Crise humanitaire au Cameroun : des milliers de déplacés fuient les violences dans le Sud-Ouest

Selon le dernier rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), la crise sociopolitique qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun continue de causer d’importants déplacements de population et des souffrances humanitaires. Entre le 16 et le 26 février, environ 3 000 personnes ont été contraintes de fuir leurs maisons dans l’arrondissement de Bayang, département de la Manyu, région du Sud-Ouest.

Ce mouvement massif de population a été observé à la suite d’incendies perpétrés par des groupes armés irrédentistes qui s’opposent aux forces de sécurité de l’État. Ces violences ont également touché l’arrondissement voisin de Widikum, forçant de nombreuses familles à chercher refuge dans les forêts environnantes ou dans les villages voisins.

Le rapport de l’OCHA met en lumière une crise humanitaire profonde, avec 1,7 million de personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire en 2023 dans ces régions. Les besoins les plus urgents incluent la protection des civils, l’accès à l’alimentation, à l’éducation et à l’eau potable.

Depuis le début de la crise en octobre 2016, qui s’est rapidement transformée en un conflit armé à partir de 2017, le bilan est lourd, avec près de 6 000 morts selon des organisations internationales. Malgré les appels à l’action de la communauté internationale, la situation continue de se détériorer, avec des violences persistantes et des négociations de paix au point mort.

Les pourparlers officiels entre les parties en conflit peinent à avancer, laissant la population civile prise au milieu des affrontements entre l’armée et les séparatistes. Bien que des initiatives de médiation aient été envisagées, le statu quo persiste sur le terrain, aggravant encore davantage la crise humanitaire.

Face à cette situation désastreuse, les appels à une intervention internationale se multiplient, avec des militants comme Mark Bareta, vivant en Norvège, soulignant l’urgence d’une action pour mettre fin aux souffrances de la population dans les régions anglophones du Cameroun.

Alors que les regards restent tournés vers cette crise persistante, la nécessité d’une résolution pacifique et durable du conflit devient de plus en plus pressante, avec des millions de vies innocentes prises au piège des violences et des déplacements forcés.

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