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Arrestation aux États-Unis d’un homme d’origine rwandaise accusé de dissimuler son implication dans le génocide de 1994

Eric Tabaro Nshimiye, un homme d’origine rwandaise résidant dans l’Ohio, a été arrêté pour avoir prétendument dissimulé son implication dans les horreurs du génocide rwandais de 1994. Les procureurs fédéraux le soupçonnent d’avoir joué un rôle actif dans les meurtres de masse, dont des assassinats perpétrés personnellement à l’arme blanche.

Selon les autorités, M. Nshimiye vit aux États-Unis depuis 1995, après avoir frauduleusement obtenu le statut de réfugié. Malgré des déclarations antérieures niant toute participation au génocide, il est accusé d’avoir menti pour cacher son rôle dans cette tragédie.

Michael Krol, agent spécial des enquêtes de sécurité intérieure, a déclaré : « M. Nshimiye est accusé d’avoir menti pour dissimuler sa participation à l’une des plus grandes tragédies humaines de tous les temps ». Les accusations portées contre lui comprennent des témoignages sous serment dans la défense d’un individu condamné pour génocide, qu’il aurait manipulés pour cacher ses propres crimes.

Selon les documents déposés au tribunal, Eric Tabaro Nshimiye aurait participé activement aux meurtres de Tutsis, les frappant à la tête avec un gourdin clouté avant de les achever à la machette. Ces allégations sont le résultat d’une longue enquête sur ses activités présumées pendant le génocide.

Arrivé aux États-Unis via le Kenya en 1995, il est accusé d’avoir menti aux autorités d’immigration pour obtenir l’entrée sur le territoire américain. Les charges retenues contre lui comprennent la falsification, la dissimulation de faits matériels, l’obstruction à la justice et le parjure.

L’avocat de M. Nshimiye, David Johnson, n’a pas encore répondu aux demandes de commentaire.

Le génocide rwandais a entraîné la mort de près de 800 000 personnes en seulement 100 jours, ciblant principalement les membres de la minorité tutsie ainsi que leurs opposants politiques. Cet épisode sombre de l’histoire a laissé des cicatrices profondes au Rwanda et dans le monde entier, et la quête de justice pour les victimes reste une priorité incontestable.

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