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Le Président Paul Biya condamne l’attaque à la bombe à Nkambe et exprime ses condoléances aux victimes

Le Président Paul Biya a condamné l’attaque à la bombe qui a perturbé les célébrations de la Journée de la Jeunesse, tuant un étudiant et blessant plus de 50 personnes à Nkambe, dans la région du Nord-Ouest, le dimanche 11 février.

Dans un message partagé sur ses réseaux sociaux lundi soir, le Président Paul Biya a qualifié l’attaque d’acte odieux et lâche.

« Un acte odieux a été commis par des criminels lâches à Nkambe, dans la région du Nord-Ouest, alors que de jeunes Camerounais célébraient la journée qui leur est dédiée », a-t-il déclaré.

« Je condamne fermement cette attaque terroriste. J’exprime mes sincères condoléances à la famille de Cherish Limnuyu, une étudiante de 15 ans du GHS Nwangri. Je souhaite également un prompt rétablissement aux blessés », a-t-il ajouté.

La bombe artisanale a explosé dimanche après-midi à un endroit bondé où des femmes vendaient des denrées alimentaires aux enfants d’école. Cela s’est produit peu de temps après le défilé à la tribune de Nkambe, avec des milliers de personnes présentes.

L’attaque a causé des blessures à plus de 50 personnes, principalement des femmes et des enfants, dont plusieurs sont signalées en état critique.

Les séparatistes, qui réclament un État indépendant dans les régions anglophones du Cameroun, ont revendiqué l’attaque.

Le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele L’Afrique, avait annoncé plus tôt que trois suspects avaient été arrêtés en lien avec l’explosion, sans révéler de détails à leur sujet.

L’Association Culturelle et de Développement Wimbum (WICUDA) a lancé un appel public à l’aide financière et matérielle, y compris aux dons de sang, pour les victimes.

Certaines d’entre elles ont subi des amputations corporelles à la suite de l’explosion meurtrière.

L’attaque est l’une des plus importantes jamais vues à Nkambe depuis le début du conflit armé dans les régions anglophones du Cameroun.

Le Président Biya est le dernier responsable à condamner l’attaque, alors que les condamnations continuent d’affluer de divers horizons.

Quelques heures avant cet incident malheureux, il avait appelé les jeunes Camerounais, dans son message de la Journée de la Jeunesse, à rejeter les vices tels que la violence, devenue une occurrence quotidienne dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Le gouvernement de Biya est régulièrement critiqué par l’opposition et la société civile pour ne pas avoir correctement géré ce qui est maintenant connu sous le nom de crise anglophone.

Le conflit armé a commencé en 2016 en tant que protestation collective des Camerounais anglophones contre la marginalisation, le manque d’opportunités économiques et le sous-développement.

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